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Remplir son propre réservoir affectif

En tant que maman, je prends soin de remplir les réservoirs de mes fils, passer un temps privilégié avec eux, répondre à leurs besoins, les écouter me raconter leurs histoires, les regarder réaliser leurs exploits…

Aujourd’hui est un peu particulier car cela fait 2 semaines que je prends soin d’eux 24/24, 7/7. C’est les vacances scolaires et j’ai choisi de partir avec eux sur notre île ressource pour 1 mois en solo, car mon fabuleux travaille, il nous rejoint plus tard.

Sauf que voilà, même si j’ai choisi de passer l’intégralité des vacances scolaires avec mes enfants, j’ai réalisé à quel point j’étais à sec d’énergie, de patience, d’envie d’être à leurs côtés parfois… Bref, mon réservoir était en déficit et j’ai décidé de ne pas culpabiliser pour :

  1. Demander du soutien grâce à une baby-sitter en relais.

  2. Appeler mes amies pour exprimer ma réalité.

  3. Prendre du temps pour moi toute seule.

Je voudrais vous partager que faire cela a été un chemin de longue haleine pour moi, car j’ai déjà atteint mes limites plusieurs fois dans ma vie de femme et de maman. Pourtant, les vieilles croyances que : je dois… il faut… je suis forte… bla-bla-bla, m’ont causé du tort et m’ont empêché de m’autoriser à remplir mon propre réservoir trop longtemps.




Étapes pour remplir notre propre réservoir:


  1. Comprendre que l’on a besoin que notre réservoir soit rempli afin de pouvoir donner aux autres.

  2. Comprendre que l’on est responsable de remplir son propre réservoir et que nos enfants ne sont jamais responsables de nos besoins ni de nos émotions.

  3. S’interroger sur ce qui remplit notre propre réservoir affectif, émotionnel, intellectuel…

  4. Planifier ce que l’on peut faire comme premiers petits pas concrètement.

Parce qu’être la maman que j’ai envie d’être est mon objectif prioritaire. Ce n’est pas le seul, mais il est fondamental car cette mission a des répercussions sur les cinq bonhommes que j’ai choisis d’accueillir dans ma vie et envers qui j’ai des devoirs.

Ces dernières années, je me suis informée, formée, travaillée sur moi, explorée mes blessures, mon fonctionnement, suivie un suivi thérapeutique, pris soin de moi… J’ai entrepris beaucoup d’efforts pour évoluer sur mon chemin parental.

Est-ce que j’ai réussi à être une maman parfaite ? Non, car il n’y a pas de parents parfaits, je le sais, mais je suis sur le chemin pour me rapprocher de cette maman que je souhaite être pour les cinq têtes blondes de ma vie. Être la maman qui les portera vers une belle estime d’eux-mêmes, qui aura, je le souhaite, un attachement le plus sécur possible, qui sauront que je les aime inconditionnellement…


Alors pourquoi vous parler de remplir son propre réservoir affectif ?

Lors de mon chemin de parent, j’ai bien réalisé combien le rôle de parent demande de l’énergie, de l’empathie, de l’espoir… Gérer le quotidien, être là pour eux du mieux possible. Je me fais encore rattraper par mes vieux démons, le chantage et les cris sont les pires car ils débarquent avec colère et culpabilité. Je déteste quand ils prennent le contrôle et qu’ils viennent abîmer ma relation avec mes fils.

Alors oui, les excuses peuvent atténuer les dégâts, mais n’empêchent pas que le mal est fait…

Je ne veux plus craquer en fin de journée quand les garçons ont eu tant besoin de moi et que mon réservoir est vide, alors que je manque d’énergie et de patience.

Je veux aussi prendre soin de mes priorités affectives. Faire en sorte que mon réservoir ne soit pas vide. Je sais que moi seule suis responsable de mes besoins alors je veille sur moi. Je ne veux pas gâcher nos moments partagés, car ils sont précieux et uniques.

Je ne culpabilise presque plus lorsque je les fais garder pour prendre soin de remplir mon réservoir, car je sais que je serai une maman plus zen, reposée, calme et donc plus disponible pour eux. En même temps, je leur enseigne que chacun a le pouvoir de prendre soin de soi et que chacun peut répondre à ses besoins. Que c’est OK d’être la personne la plus importante pour soi-même car quand je vais bien, je peux être la maman que j’ai envie d’être pour eux…


Et vous, comment remplissez vous votre réservoir ?



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